La chute radicale du prix de l’électricité photovoltaïque (PV) laisse entrevoir un avenir radieux pour cette industrie. En effet, le prix moyen d’un petit système de moins de 10 kilowatts raccordé au réseau électrique (donc sans batteries) est passé de 8,50 $ le watt en 2007 à entre 3 $ et 5 $ le watt en 2012, selon Ressources naturelles Canada.
C’est ainsi que la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a fait installer par Énergie Matrix un système PV qui dessert des chalets hors réseau, situés à l’île d’Anticosti. Référence pour d’autres sites de la Sépaq, le système de12 kW lui permettra de réduire l’usage d’une bruyante et polluante génératrice qui consommait près de 30 000 $ de diesel par année.
Pour sa part, la compagnie Rématek-Énergie fournira un système de 425 modules PV qui seront installés sur la toiture de la future bibliothèque de Varennes. Ce système de 100 kW en fera le premier bâtiment institutionnel au pays à produire annuellement autant d’énergie qu’il en consommera.
Enfin, Volts Énergies a récemment doté un chalet de Montebello, non desservi par Hydro-Québec, d’un système PV de 7,5 kW jumelé à une petite génératrice qui fonctionne rarement. Ce système silencieux produit en moyenne 25 kilowatts/heure d’électricité par jour, de quoi assurer tous les besoins domestiques hors chauffage. Il a coûté 67 000 $ (excluant la génératrice) et comprend une banque d’accumulateurs haut de gamme. Celle-ci procure une réserve de 61 kW, assez pour jouir d’une autonomie énergétique complète durant jusqu’à deux journées ennuagées.
Tiré du magazine La Maison du 21è siècle, Édition Automne 2013