Même si le chauffage au bois libère du CO2, il ne participe pas à la pollution de la même manière que la combustion du gaz naturel ou du mazout.
Pendant sa croissance, l’arbre absorbe le CO2 contenu dans l’air, puis le libère au moment de sa combustion. Le bois est considéré comme une source renouvelable à la condition que les forêts dont il provient soient gérées de façon à pouvoir se régénérer.
La pollution provient surtout de la combustion incomplète du bois. Lorsque le bois brûle dans un foyer traditionnel, des résidus non consumés sont rejetés sous forme de fumée dans la cheminée. En s’échappant à l’extérieur, ils contribuent à la pollution de l’air. Il peut aussi arriver qu’une partie de ces produits de combustion se retrouvent dans la maison et affectent la qualité de l’air intérieur.
Afin de réduire ces émanations de fumée, de nouveaux appareils ont été mis au point pour assurer une combustion plus efficace. Comparativement aux foyers ordinaires, ils peuvent réduire les émissions de particules jusqu’à 90%. À noter que ces appareils à haute efficacité consomment jusqu’à 30% moins de bois tout en dégageant la même quantité de chaleur.
Pour être réputés conformes, les foyers dont il est question doivent satisfaire à la norme CAN/CSA B415.1 de l’Association canadienne de normalisation (CSA) ou à la norme 40 CFR 60 subpart AAA de la United States Environmental Protection Agency (EPA) et arborer la marque de conformité à l’une de ces normes.
Source: Le Guide des options écolos, APCHQ