Quand ça fait un demi-siècle que vous vous appliquez à faire quelque chose, vous devenez tout simplement excellents et vous vous imposez naturellement comme une référence dans votre domaine. C’est ce qui arrive à Dessins Drummond, une entreprise familiale fondée en 1973, dont les améliorations apportées année après année aux différents plans de maison n’ont fait que renforcer sa réputation, comme le prouve les 27 bureaux régionaux qui se sont greffés au siège social de Drummondville pour servir plus de 200 000 clients.
En 50 ans, Yves Carignan, Marie-France Roger et toutes leurs équipes en ont vu passer des modifications comme autant de vœux de leur clientèle, toujours dans le but de se doter d’un meilleur milieu de vie, à la fois fonctionnel et apaisant.
Walk-in plus grand, cuisine plus vaste, garage avec pièce de rangement annexée, plafond plus haut, terrasse extérieure plus fonctionnelle et maisons construites sur dalle, sans sous-sol, sont parmi les singulières exigences qu’ont fait apparaître les besoins des dernières décennies.
« Il a fallu se montrer souvent créatifs pour satisfaire les demandes de plusieurs de nos clients », signale Mario Carpentier, directeur des ventes. « Prenons le walk-in de la chambre des maîtres, il faut maintenant le concevoir plus grand avec îlot au milieu, quitte à réduire la chambre de quelques pieds carrés, laquelle, de toutes façons, ne comporte plus aucun meuble en raison du rangement possible dans le walk-in. N’oublions pas que le coût de construction d’une maison se situe entre 250 et 300 $ du pied carré, alors si ton walk-in fait 10 par 10, c’est au minimum 25 000 $. Mais dans la chambre, on y voit seulement le lit, une ou deux tables de chevet et possiblement une télé sur support mural. Ne reste plus qu’à imaginer la décoration, au goût des propriétaires. Et maintenant, il faut aussi penser au walk-in de la cuisine, permettant un plus grand garde-manger. Pour ce qui est de l’îlot de la cuisine, j’ai trouvé que la meilleure idée n’était pas d’installer un évier ou une plaque chauffante. L’îlot est un endroit convivial qui a le don d’attirer les invités qui ne veulent certainement pas être incommodés par l’eau qui revole ou par la cuisson d’un steak par exemple ».
Autre nouveauté, certains clients exigent un plafond plus haut, de neuf pieds au lieu de huit. Cela permet évidemment une plus vaste fenestration, incluant même une porte-patio plus large, allant même jusqu’à 16 pieds.
Dessins Drummond ne propose pas seulement des plans de maison neuve. «On peut diviser les demandes de notre clientèle en quatre créneaux, dit Mario Carpentier. Je dirais qu’environ 25% veulent un de nos 1500 modèles affichés sur notre site, 25% cherchent à y incorporer des adaptations selon leurs besoins, 25% veulent un modèle exclusif où l’on part d’une feuille blanche et 25 % ont des idées de rénovation ». Dans ce dernier cas, les nouveaux besoins sont notamment dictés par l’arrivée des parents qui nécessite des rénovations pour une maison bi-génération et par les familles recomposées. «Soudainement il y a quatre ou cinq enfants dans la maison, une semaine sur deux mais il faut de nouveaux espaces quand même. C’est maintenant chose courante ».
Ce qui a par ailleurs accéléré la demande est un événement soudain et imprévisible : la pandémie. « Tout à coup, il fallait une nouvelle pièce dans la maison, pour le télé-travail. Les gens se sont dits : ok, on ne peut pas voyager, ni aller au restaurant, on va prendre cette liquidité pour aménager un bureau confortable, ou un solarium ou un garage ou refaire la cuisine. Durant cette période, les mises en chantier ont bondi de 30 %. J’ai vu des clients sortir leurs parents des résidences pour personnes âgées (RPA) pour les amener avec eux, ce qui a activé le phénomène de la bi-génération et celui du chalet habitable sur quatre saisons ».
Une tendance nouvelle a également fait son apparition ces dernières années : celle de ne pas construire un sous-sol, donc d’ériger la maison sur une dalle.
« C’est une tendance depuis cinq ans environ. C’est notre population de plus en plus vieillissante qui, dans ce qui deviendra sans doute leur dernière maison, ne voit plus l’utilité d’avoir un sous-sol, question d’être moins souvent dans les escaliers. On construit la maison sur une dalle, on prévoit un plancher chauffant et tout ça coute bien moins cher ».
Jennifer Larocque, directrice artistique et conceptrice, avance même que les jeunes familles portent également intérêt pour la maison sur dalle. « Je trouve ça plus beau et beaucoup moins cher », affirme celle qui est justement en train de terminer la construction de sa nouvelle maison… sur dalle! « On n’est pas des ramasseux de patentes. Le sous-sol n’aurait servi à rien. Nous avons prévu une pièce de rangement dans le garage. Il est prévu que les enfants seront en haut où ils auront leurs chambres, leur salle de bain et un petit salon. Au rez-de-chaussée, moi j’ai toutes les commodités. En plus, le sol argileux nous aurait obligés à remonter la fondation, mais ce n’était pas la raison principale. On voit ça de plus en plus. Les gens veulent épurer et veulent économiser. Récemment, j’en ai dessiné trois », souligne-t-elle.
Comme on peut le voir, Dessins Drummond a été aux premières loges pour constater l’évolution dans les plans de maison que l’entreprise à elle-même contribuer à favoriser au cours des 50 dernières années. Et comme le soumet Mario Carpentier : on aide à réaliser des rêves!
Article rédigé par Jean-Pierre Boisvert