La première étude Montréalaise sur la performance énergétique d’une toiture végétale démontre que cette technologie réduit la consommation d’énergie de climatisation et de chauffage. « Nous attendions ces résultats depuis plusieurs années. C’est une étape importante pour l’implantation à grande échelle des toits verts », souligne Owen Rose, président du Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM).
L’étude a comparé la consommation énergétique d’une toiture conventionnelle à celle de deux types de toitures végétales (irriguée et sèche). Le toit vert irrigué a démontré une performance globale d’environ 10 à 15% supérieure à celle du toit vert non irrigué. Les avantages des toits verts se traduisent comme suit :
Diminution drastique de la consommation d’énergie de climatisation : l’entrée de chaleur reliée au toit dans le bâtiment a été réduite de 99% sur le toit irrigué et de 91% sur le toit non irrigué.
Gains en énergie de chauffage : les pertes de chaleur reliées au toit enregistrées sont de 38% et de 27% inférieurs à un toit conventionnel.
Prolongation de la durée de vie des toitures : la température enregistrée sur la membrane d’étanchéité d’une toiture verte est beaucoup plus stable (77% et 66%) et la température maximale est réduite du quart (27% et 25%).
Pour en savoir plus sur cette étude et les autres qui l’ont précédé, visitez le site www.ecologieurbaine.net/toits-verts
Tiré du magazine Québec Habitation