Si vous demandez au fondateur reconnu de BuildingGreen, Alex Wilson, combien d’isolant on devrait mettre dans une maison, celui-ci répond que cela dépend surtout de la région où elle se situe.
Ainsi, pour une maison située dans la moitié nord des États-Unis (du nord-est californien au Vermont), il recommande de suivre la règle du 5-10-20-40-60 préconisée par l’expert en enveloppe du bâtiment bostonnais Joe Lstiburek, de la firme Building Science Corporation : R-5 pour les fenêtres, R-10 sous la dalle, R-20 pour les fondations, R-40 dans les murs de charpente et R-60 dans les combles ou, si vous préférez, dans la toiture.
Pour sa part, le nouveau Code québécois du bâtiment exige respectivement les niveaux minimum suivants : R-3-5-17-24,5 et 41 pour la majeure partie habitable du Québec. Curieux n’est-ce pas qu’en notre région un peu plus nordique, les minimum requis soient mois élevés que ceux préconisés par M. Lstiburek.
À noter que la surisolation est beaucoup plus rentable que le choix de fenêtres au vitrage triple et à double pellicule de faible émissivité dont le surcoût prend jusqu’à 60 ans à amortir, selon le pionnier vermontois des maisons solaires surisolées, Robert Riversong. De fait, ces fenêtres sont jusqu’à 50% plus chères que de bonnes fenêtres doubles à faible émissivité.
Tiré en grande partie du magazine La Maison du 21è siècle, édition Automne 2012