Comme mentionné dans mon billet précédent, il y a plusieurs actions qui peuvent être mises de l’avant afin de s’assurer qu’une construction neuve ou une rénovation soit véritablement qualifiée de verte ou d’écologique. Il ne s’agit pas seulement de construire une maison avec isolation supérieure et toilette à faible débit d’eau pour parler d’une maison écolo. Il en va de beaucoup plus que ça.
Voilà, entre autre, pourquoi le programme LEED ( Leadership in Energy in Environmental Design ) a vu le jour et a rapidement trouvé preneurs auprès des adeptes de la construction durable. Ce programme, dont la philosophie est d’être toujours plus exigeante que les standards et réglementations en vigueur, se veut une approche évolutive mise en place pour certifier, à différents niveaux, la réalisation d’une construction dite saine, verte, écologique ou durable et ce, avec un système de pointage exclusif rattaché à huit catégories de critères :
1. Innovation et processus de conception
2. Emplacement et liaisons
3. Aménagement écologique des sites
4. Gestion efficace de l’eau
5. Énergie et atmosphère
6. Matériaux et ressources
7. Qualité des environnements
8. Sensibilisation et formation
Pour son apport évolutif, et comme en fait part Emmanuel Cosgrove, directeur d’Écohabitation dans un texte publié récemment dans l’édition estivale du magazine La Maison du 21è siècle, plusieurs débats sont sur la table et des mesures restent à implanter quant aux champs électromagnétiques et aux différentes certifications pour le bois de charpente, sans oublier l’usage de l’acier ou du pvc dont les empreintes écologiques demeurent élevées.
Au Canada, l’organisme responsable de la certification LEED est le Conseil du Bâtiment Durable du Canada, le CBDCa . Le programme de certification LEED s’adresse d’ailleurs à tous les types de bâtiments : institutionnels, industriels, commerciaux ou résidentiels. Et c’est donc, dans les billets à venir, sur ces types résidentiels que l’on va davantage se pencher pour une véritable construction verte.